La garde à vue à Paris de l’islamologue suisse Tariq Ramadan, visé par deux plaintes pour viol en France, a été prolongée jeudi matin.
Le théologien controversé a été placé en garde à vue mercredi par les enquêteurs de la police judiciaire dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à son encontre pour "viols et violences volontaires".
Deux femmes accusent depuis octobre le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012.
Deux femmes l'accusent de les avoir violées
Henda Ayari est la première a avoir déposé plainte contre l'islamologue suisse, en octobre dernier. Elle affirme qu'en 2012, elle a été victime de viol et d'agressions sexuelles dans une chambre d'hôtel parisienne, en marge d'une conférence donnée par Ramadan. Des faits qu'elle avait déjà relatés dans un livre, confirmant simplement en octobre dernier que son agresseur présumé était Tariq Ramadan.
Une semaine plus tard, une seconde femme avait déposé plainte pour viol contre l'universitaire suisse. La plaignante de 42 ans affirme avoir été violée par Tariq Ramanda à l'automne 2009 dans un hôtel de Lyon. Un calvaire qu'elle racontait à nos confrères du Monde (article payant) et du Parisien.
Ramadan porte plainte pour dénonciation calomnieuse
Tariq Ramadan, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a déposé plainte pour "dénonciation calomnieuse". Sur sa page Facebook, il avait posté un message dénonçant une "campagne de calomnie" enclenchée par ses "ennemis de toujours".
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