L’ADN, reine des preuves… C’est la fameuse empreinte génétique qui vient de faire rebondir l’affaire dite « des bébés de Galfingue ». Un dossier qui remonte à la découverte, le 21 octobre 2003, de trois sacs-poubelles en bordure d’un chemin forestier dans l’agglomération mulhousienne (Haut-Rhin), contenant les restes de quatre nouveaux-nés.
S’ouvre alors une très longue et vaste enquête qui démontrera que les enfants ont été étranglés à la naissance. Les ADN de 388 salariées de cinq supermarchés SuperU avaient été prélevés après une dénonciation. Il avait été envisagé de prélever 6000 ADN dans la population de la commune de Galfingue, solution non retenue. L’enquête est restée dans l’impasse.
Mais en août dernier, une banale querelle de voisinage soldée par des échanges de coups la relance. Lors de l’intervention des gendarmes du secteur, des ADN des différents protagonistes ont été relevés. Et celui appartenant à une femme de 53 ans a « matché ». Autrement dit, le profil génétique de cette femme correspondrait à ceux des petites victimes de 2003 qui ont été inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Fort de ce nouvel élément essentiel, le procureur de la République de Mulhouse a repris le dossier (laissé en l’état depuis le 23 décembre 2008) et relancé l’affaire en rouvrant l’information judiciaire et en permettant ainsi la saisine d’un nouveau juge d’instruction. « Ce genre de dossier criminel n’est jamais définitivement clos et même si une ordonnance de non-lieu intervient, à la vue de nouveaux éléments, l’enquête est rouverte », explique le procureur.
S’ouvre alors une très longue et vaste enquête qui démontrera que les enfants ont été étranglés à la naissance. Les ADN de 388 salariées de cinq supermarchés SuperU avaient été prélevés après une dénonciation. Il avait été envisagé de prélever 6000 ADN dans la population de la commune de Galfingue, solution non retenue. L’enquête est restée dans l’impasse.
Mais en août dernier, une banale querelle de voisinage soldée par des échanges de coups la relance. Lors de l’intervention des gendarmes du secteur, des ADN des différents protagonistes ont été relevés. Et celui appartenant à une femme de 53 ans a « matché ». Autrement dit, le profil génétique de cette femme correspondrait à ceux des petites victimes de 2003 qui ont été inscrits au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).
Fort de ce nouvel élément essentiel, le procureur de la République de Mulhouse a repris le dossier (laissé en l’état depuis le 23 décembre 2008) et relancé l’affaire en rouvrant l’information judiciaire et en permettant ainsi la saisine d’un nouveau juge d’instruction. « Ce genre de dossier criminel n’est jamais définitivement clos et même si une ordonnance de non-lieu intervient, à la vue de nouveaux éléments, l’enquête est rouverte », explique le procureur.
Un couple interpellé
Au mois de septembre, les gendarmes ont repris l’enquête s’attachant tout particulièrement à l’environnement de cette femme et de son compagnon, avec qui elle partageait déjà sa vie au moment des faits. À l’époque le couple et ses trois enfants résidaient à une quinzaine de kilomètres du lieu de la macabre découverte.La « pré-enquête » aura duré près de trois mois et mardi à l’aube, les forces de l’ordre ont interpellé l’homme et la femme, les plaçant en garde à vue. Celle du compagnon a été levée en raison de son état de santé. Des perquisitions ont eu lieu à la fois au domicile du couple, où s’est déroulée l’interpellation mais également à leur ancienne adresse.
Pour l’heure, rien ne filtre mais une source proche de l’enquête indique : « C’est une affaire hors normes. Nous sommes dans de l’insondable. Nous ne sommes pas dans du grand banditisme mais dans de l’humain ! » On devrait savoir aujourd’hui si la quinquagénaire a donné un début d’explication. Elle devrait être présentée au juge d’instruction dans la journée et pourrait être mise en examen.
4 bébés morts : 14 ans après, l'énigme résolue?
Reviewed by Koulidev
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