A chaque jour suffit sa peine. Alors, à défaut d’anticiper les méandres du monde, qui a malheureusement tant d’insanités et d’horreurs à nous servir, on peut au moins mettre un coup de projecteur sur les événements qui viennent de noircir les chroniques faits divers de nos quotidiens. Si l’on est friands de petites nouvelles insolites, qui ont le luxe de nous faire décrocher un sourire au cœur des journées fraîches et grises de l’hiver, l’on va s’intéresser cette fois à trois infos qui n’ont rien de très glorieux ni drôle. Mais elles sont toutefois assez stupéfiantes pour nous interpeller.
Un unijambiste sans permis tente de semer la police
La première sort tout à fait de l’ordinaire, mais n’a rien de mortifère. Elle est relatée par nos confrères du Progrès. Jeudi soir dernier, les policiers de Vénissieux et une équipe de la BAC (Brigade anti-criminalité) de Lyon ont pris en chasse un automobiliste au comportement étrange. Repéré comme extrêmement lent sur un boulevard, il a fini par griller un feu rouge et rouler pied au plancher en voyant les autorités le sommer de s’arrêter. Une course poursuite s’est engagée pendant plus d’un quart d’heure. Le suspect a fini par s’encastrer sur l’A43. Mais la surprise fût totale quand l’homme au volant a cherché à s’enfuir. Il s’agissait en effet d’un unijambiste ! Après quelques mètres parcourus à l’aide de béquilles, il a été immobilisé et placé en garde à vue. Il a reconnu être sous l’emprise de stupéfiants et n’était titulaire d’aucun permis de conduire. Il a été présenté au parquet quelques heures plus tard.
On lui refuse une chambre, il met le feu à l'hôtel
Après le rodéo insolite, venons-en à une sombre affaire d’incendie criminel. Les faits se sont déroulés à Séoul, la capitale de Corée du Sud. Fatigué par la journée qu’il venait de passer, un livreur de 53 ans dénommé Yu n’a pas eu la foi de regagner son domicile. Il a donc opté pour une solution de repli a priori sage en se dirigeant vers le premier motel qu’il croiserait sur sa route. Mais avant cela, le quinquagénaire a fait un saut au bar et n’y est pas allé de main morte avec la bouteille d’alcool. C’est donc en état avancé d’ébriété qu’il s’est présenté à l’accueil d’un petit hôtel au confort spartiate et aux prix cassés. Mais compte tenu de son taux supposé d’alcoolémie, le personnel lui a refusé l’accès à l’établissement. Fou de rage, il a alors commencé un drôle de tintamarre, avant de déguerpir. Mais quelques instants plus tard, il est revenu avec un bidon de 10 litres d’essence. Selon les témoins, il a alors déversé le carburant un peu partout sur le sol et y a mis le feu. Résultat : cinq morts et quatre personnes hospitalisées.
Bon cercueil, mauvais défunt...
On finit par un oubli aussi malheureux que dérangeant. France Bleu Hérault rapporte l’histoire d’une famille biterroise dans le deuil, qui a vécu une horrible scène samedi 20 janvier dernier. Ses membres se sont rejoints au centre funéraire de Béziers pour un ultime adieu à Gilbert Petit, un homme décédé la semaine précédente à l’âge de 86 ans, avant sa mise en terre. Mais au moment de se recueillir devant le cercueil ouvert du défunt, c’est la stupéfaction. L’habitacle mortuaire est le bon, le costume choisi est le bon, mais le corps présenté n’est pas celui du grand-père décédé ! Sous le choc, la fille aînée du disparu tonne : « Un autre homme était dans le costume de mon père… et de voir quelqu’un d’autre dans le cercueil choisi, c’est épouvantable ». « Pour moi, il n’y a pas eu de respect de la dépouille lorsque notre papa nous a été présenté », renchérit la seconde fille. Nul doute que les employés ont dû subir les conséquences de cette très fâcheuse mégarde.
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