Les gendarmes devraient en savoir plus aujourd’hui sur les circonstances et les causes de l’accident qui a coûté la vie à deux Vauclusiens (nés en 1994 et en 1998), samedi vers 3 heures sur l’A9 à hauteur de Marguerittes près de Nîmes, dans le Gard.
Pour rappel, cinq personnes avaient été éjectées d’un 4x4 roulant à quelque 200 km/h après avoir percuté la rambarde. Les trois survivants, deux hommes et une femme, seront entendus ce lundi par les militaires. Blessés, ils sont toujours hospitalisés au CH de Nîmes.
Les résultats des autopsies attendus
Leurs récits divergeaient aux premières heures de l’enquête : l’un avait nié la vitesse excessive du conducteur. Un second l’avait admise. Tous avaient assuré que le conducteur n’avait pas bu. Les résultats des analyses devraient être connus aujourd’hui. Et l’autopsie des corps devrait aussi apporter des réponses.
Autre zone d’ombre, la façon dont le puissant 4x4, un Range Rover Evoque, a “atterri” entre les mains de ces cinq jeunes, âgés de 19 à 25 ans et originaires de la cité Monclar d’Avignon et du Pontet. En effet, le bolide appartient à une société de location de voitures de luxe. Son gérant, domicilié à Lyon, a dit aux gendarmes l’avoir prêté à un inconnu qui l’aurait ensuite prêté aux cinq jeunes Vauclusiens. L‘audition du Lyonnais, qui devait avoir lieu hier, se fera au final ce lundi.
Un pneu aurait éclaté
Hier, les militaires ont évoqué l’hypothèse d’un pneu éclaté suite à une possible crevaison lente. « Mais cela ne remet pas en question la cause de l’accident à savoir la vitesse excessive, affirme le lieutenant-colonel Baudoux, commandant en second du groupement de gendarmerie du Gard. Car c’est bien parce que la voiture roulait trop vite que le pneu aurait éclaté. Plusieurs témoignages de conducteurs de camions doublés cette nuit-là l’attestent, ainsi que la puissance du choc. » En effet, le Range Rover avait emporté avec lui la rambarde avant de s’échouer en contrebas de l’A9 puis de s’embraser.
Par B.T. | Publié le 15/01/2018 à 06:02 |
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